CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR L’AGRICULTURE
BIOLOGIQUE ET LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
FAO, Rome, 2007
Le rapport complet (14 pages).
Les conclusions :
- L’agriculture biologique peut contribuer à la sécurité alimentaire, mais sa capacité à
affirmer son rôle dépend en grande partie de l’existence d’une véritable volonté politique.
- L’agriculture biologique peut atténuer les effets des nouveaux problèmes, comme les
changements climatiques, grâce à des mesures comme la fixation améliorée du carbone
du sol. Elle propose également des solutions pratiques en matière d’adaptation aux effets
des changements climatiques.
- L’agriculture biologique permet de renforcer la sécurité hydrique dans plusieurs
domaines: qualité de l’eau potable, diminution des besoins en irrigation des sols
biologiques et augmentation des rendements dans des conditions de stress hydrique dû à
la variabilité climatique.
- L’agriculture biologique permet de protéger l’agrobiodiversité et d’en garantir une
utilisation durable.
- L’agriculture biologique renforce la suffisance nutritionnelle, grâce à une diversification
accrue des aliments biologiques, qui sont plus riches en micronutriments.
- L’agriculture biologique stimule le développement rural, en créant des revenus et des
emplois dans des zones où les populations n’ont d’autre choix que de recourir à la maind’oeuvre,
aux essources et aux connaissances locales.
- Il est indispensable d’établir un réseau international axé sur la recherche biologique et sur
une vulgarisation rationnelle, afin de poursuivre la mise en valeur de l'agriculture
biologique. Une partie plus importante des ressources publiques devrait être consacrée
aux sciences agroécologiques.
- La sécurité alimentaire est étroitement liée aux politiques agricoles qui déterminent les
choix en matière d’exportation et d’importation. L’agriculture biologique établit un lien
entre les objectifs économiques et les objectifs environnementaux et sociaux, mais sa
mise en valeur ne peut se poursuivre si les mêmes règles ne sont pas appliquées à tous,
grâce à des interventions appropriées de politique générale.
- La sécurité alimentaire n’est pas uniquement un sujet de préoccupation pour les pays en
développement, car la crise des combustibles fossiles, les changements climatiques et
d’autres faiblesses de la chaîne alimentaire sont également susceptibles de mettre en
danger les zones ne souffrant pas d’insécurité.