Au niveau du périmètre global, le diagnostic peut se résumer de la manière suivante:
· 10 communes regroupant près de 67’000 habitants et près de 8’000 emplois;
· un phénomène de périurbanisation de l’agglomération liégeoise en augmentation ces dernières années, le long de la route du Condroz à l’Ouest et de l’Autoroute à l’Est notamment;
· une forte dispersion de l’habitat qui favorise l’usage de la voiture;
· plus de 9’000 élèves répartis dans près de 80 établissements;
· un secteur où le tourisme est bien développé (vallées de l’Ourthe et de l’Amblève, Grottes de Remouchamps, Parc “Monde sauvage”, lieu de pélerinage de Banneux , ...);
· 4 corridors routiers permettent de relier le secteur d’étude à Liège (Vallée de la Meuse, Route du Condroz, Vallée de l’Ourthe, Autoroute E25);
· un manque de liaisons structurantes Est-Ouest;
· un trafic faible sur les axes secondaires, mais relativement important sur le réseau principal, notamment l’approche de Liège;
· de nombreux secteurs critiques au niveau de la sécurité routière, la route du Condroz tout particulièrement (N63);
· un charroi important lié à l’exploitation des nombreuses carrières situées dans le périmètre d’étude, qui devrait augmenter avec la réouverture d’anciens sites;
· 4 lignes SNCB traversent ou tangentent le secteur d’étude, avec des fréquences de l’ordre de 1 train par heure;
· 23 lignes de bus desservent le périmètre d’étude, dont près de la moitié ne servant qu'au ramassage scolaire;
· Les TC jouent un rôle marginal dans les déplacements des usagers non captifs du périmètre d’étude avec ~2'000 voy/j sur le réseau SNCB et ~9'500 voy/j sur le réseau TEC;
· un manque de liaison directe en bus entre Boncelles, le Sart Tilman (CHU - ULg) et Tilff;
· au niveau de la pénétration des axes structurants E25 et N30:
les signalisations RESI et touristiques sont cohérentes, elles renvoient par des routes appropriées;
aucune signalisation n’organise le trafic poids lourds.
au niveau de la pénétration de l’axe structurant N63:
un manque de hiérarchie des voiries, avec tous les accès vers les villages qui sont indiqués;
présence d’une signalisation poids lourds (réglementation poids lourds en place).
au niveau des voiries secondaires:
profusion de signalisation, manque de structure;
présence d’une signalisation vers les transports en commun (gares), mais les supports utilisés sont souvent peu appropriés, la rendant peu efficace;
signalisation empirique non structurée, mise en place au fur et à mesure de l’identification des besoins;
absence de schéma directeur touristique régional.